Les blanches ne sont pas frigides
Un livre plein d'enseignement sur le vécu traumatique de l'excision, le ressenti de personnes qui ont eu besoin de parler.
Un livre plein d'enseignement sur le vécu traumatique de l'excision, le ressenti de personnes qui ont eu besoin de parler.
Monica Di Rocco, arthérapeute en Italie, est intervenue en binôme avec Paul Lacaze, neuropsychiatre et psychanalyste, sur le thème « arthérapie avec les migrants ».
Nous étions une centaine à participer à cette 5e Rencontre CitéPsy (RCP5) très bien préparée par les psychiatres Belges du réseau de soins psychiatriques Epsylon.
Les parents sont-ils délégitimés pour mettre une limite à la toute-puissance infantile depuis une quarantaine d’années ? Jean-Pierre Lebrun lance une alerte.
Un matin, dans l’urgence de mon hôpital, alors que je suis de garde, on me fait rencontrer une malade, soignée en psychiatrie.
Le 8 octobre 2012, à Paris, juste après la tenue d’une journée de travail à la Fédération Française de Psychiatrie où il présidait la section « Psychothérapies », Antoine, le Dr Antoine BESSE s’effondrait brusquement au volant de sa voiture en stationnement à la Gare de Lyon. C’est son passager, le Dr Jean-Jacques Laboutière qui eut le triste privilège de tenter de le réanimer et d’appeler le SAMU. Trop tard, l’arythmie cardiaque avait été foudroyante… Coup de tonnerre dans un ciel serein ! La veille au soir au téléphone nous avions, Antoine et moi, méthodiquement travaillé à mettre au point en cette rentrée professionnelle les stratégies d’ALFAPSY dont il exerçait les fonctions de Président depuis 3 mois, à l’issue des 7es Rencontres Francopsies à Montpellier (FR). « Je me sens en pleine forme, j’ai fait ce matin mes longueurs de piscine sans souci », me disait-il, heureux ! Son destin en aura brutalement décidé autrement !
Dans son ouvrage paru aux Presses du Réel Jalil Benani propose une nouvelle approche de la souffrance psychique, intégrant les connaissances extra-occidentales.
Dans le champ médical, psychiatrique en particulier, les classifications sont souvent bien commodes pour se repérer dans la conduite des soins. Elles sont généralement le reflet de la représentation que les chercheurs et cliniciens se font des maladies et des malades. Elles évoluent donc selon les étapes historiques et épistémologiques, selon les avancées de la recherche, des sciences et de la technologie, selon les cultures et le poids des lobbies…
Nos recherches menées auprès des guérisseurs et notre désir de transformer l’institution psychiatrique héritée de l’époque coloniale nous a conduits, Ellen et moi, dès le milieu des années 1970, dans divers pays d’Afrique, notamment au Nigeria, au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Bénin, etc. Nous voulions voir comment les leçons apprises auprès des guérisseurs avaient servi, notamment chez le docteur Thomas Adeoye Lambo à Abeokuta au Nigéria et chez le professeur Henri Collomb au Sénégal, à rompre avec une pratique psychiatrique souvent de type asilaire et ancrée dans la neurologie. En 1975, nous avons publié l’article suivant : Corin Ellen & Bibeau Gilles « De la forme culturelle au vécu des troubles psychiques en Afrique : propositions méthodologiques pour une étude interculturelle du champ des maladies mentales ».
Du glissement de la clinique du Sujet à celle de l’Objet. Communication donnée au Colloque international de psychanalyse, Arel University, Istanbul, Turquie. La clinique du Sujet, par la vérité de l’inconscient qui s’y dévoile, ne peut être que singulière, imprévisible, inquiétante, souvent irreprésentable. Elle suscite toutes les résistances.